Les aventures de trois stagiaires français à Blagoevgrad
Par Svetlana Koroleva, Dina Litvinova et Jaime Lopez Miguelez, MLL 215 Intermediate French I
L’année dernière, trois étudiants français ont vécu à Blagoevgrad, Bulgarie, pour faire un stage à l’Alliance Française. Ils sont Cynthia Fort de Dijon, Benoît Alixant-Futin du Jura et Nathanaël de San Bartholomé. Nous leur avons posé plusieurs questions sur leur expérience, et voici ce qu’ils nous ont raconté.
Tout d’abord, on leur a demandé quel était leur parcours. Cynthia est actuellement en deuxième année de licence de Musicologie à Dijon. Après avoir passé un baccalauréat littéraire, elle a commencé des études d'enseignement supérieur dans le domaine de l’information numérique, il y a un an et demie. Quand elle finira, elle voudrait travailler dans la production culturelle ou dans le domaine de l’art.
Par contre , Nathanael a 23 ans. Il a terminé ses études il y a quelques mois. Il a passéé un baccalauréat littéraire et une licence en Langue, Littérature et Civilisation espagnole. Puis, il a fait une année ERASMUS en Espagne et après, il s’est orienté vers un master en Études européennes, spécialisé en Stratégies culturelles. Ensuite, il a fait un premier stage professionnel en Espagne dans un Centre de langue et il a decidé de venir en Bulgarie pour son second stage.
Quant à Benoit, il a 22 ans. Il a commencé ses études à Lyon et, après une année d’étude en Angleterre, il a decidé d’aller sur Lille. Maintenant, il fait sa deuxième année de Master Relation Internationale et Coopérations Interculturelles en France à l’Université Lille 3 Charles de Gaulles dans le Nord.
Les stagiaires ont trouvé l'Alliance Française de Blagoevgrad sur Internet. Par exemple Cynthia dit qu’elle recherchait toutes les Alliances Françaises où l'on parle français et Madame Severova de l’Alliance Française de Blagoevgrad lui a répondu. Nathanaël dit qu'il a cherché des informations sur les sites internet et de la fondation de Alliance française.
La principale raison de ces stagiaires de venir en Bulgarie était le désir de la "connaître culturellement et socialement". Cynthia dit qu'elle a décidé de venir en Bulgarie parce qu'elle ne connaissait pas ce pays (plutôt que l’Angleterre ou l’Espagne qu’elle connaît déjà) et peu de gens connaissent la Bulgarie. Nathanaël informe qu’il a des origines bulgares et il considère la Bulgarie comme faisant partie de son Histoire. Mais aussi parce que la culture bulgare possède "une authenticité et une actualité" qu’il souhaitait découvrir. Benoit dit qu’il a choisi la Bulgarie en raison de sa riche histoire et sa culture. Aussi, c'était la première fois qu'il a visité l'Europe de l'Est (où il était très intéressé) et il a découvert "le point de vue d’une autre culture, une qui soit située dans cette espace géographique".
Après, ils nous ont raconté comment ils passaient leur temps libre. Par exemple, Cynthia raconte que pendant son temps libre, elle visitait souvent la ville et le pays : « J’ai visité Plovdiv, Sofia, Bansko, Rila et aussi Budapest en Hongrie et Thessalonique en Grèce. J’aurais aimé visité plus de villes en Bulgarie, comme Varna ou Burgas, mais le trajet en bus était un peu cher ».
Au contraire, Nathanael a voyagé beaucoup. Il a souvent été à Sofia, où il a visité des musées et des monuments. Il avoue qu’il aime beaucoup cette ville. Il a également visité le Monastère de Rila, Veliko Tarnovo et Stara Zagora.
Quant à Benoit, il a profité de son temps libre « pour discuter avec des amis bulgares et se promener afin de s’imprégner de l’atmosphère ambiante ».
Les trois stagiaires nous ont également parlé des différences culturelles entre la Bulgarie et la France. Cynthia a trouvé facile l’adaptation à un pays étranger. Elle dit qu’ « il suffit juste de comprendre comment les gens vivent, quelles sont leurs traditions ». Et Nathanaël nous a dit qu’ « à première vue, les différences ne sont pas flagrantes. Les différences ne sont pas de l'ordre du mode de vie » continue-t-il, « mais des valeurs ‘partagées’ et des traditions populaires. Il semble que l'argent et les biens qui en découlent soient une valeur personnelle forte en Bulgarie, ce qui n'est pas aussi évident en France. J'ai perçu un sentiment de fierté nationale très intense ».
Benoit a observé de nombreuses différences culturelles. Par exemple, il révèle qu’ « en Bulgarie, les émotions, le ressenti, la relation à l’autre ont un poids très important dans tous les aspects de la vie, professionnelle comme personnelle. D’ailleurs, les relations professionnelles débouchent fréquemment sur des relations amicales ». Il ajoute qu’ « en France, ces deux aspects de la vie sont souvent dissociés. Le monde du travail est davantage rationnel qu’émotionnel. Il existe un mur entre la vie professionnelle d’un individu et sa vie personnelle qui est par définition privée ».
Comme on a exposé dans l'article, nos trois interviewés ont trouvé cettte experience très positive et enrichissante. Ils ont eu l'oportunité de connaître d'autres cultures, et aussi de voyager dans les pays voisins. Au fait, ils ont même aussi réfuté quelques préjugés qu'ils avaient sur l'Europe de l'Est et la Bulgarie, comme Cynthia nous a avoué à la fin de son entretien.
Lire les entretiens complets avec Cynthia, Benoît et Nathanael.
Par Svetlana Koroleva, Dina Litvinova et Jaime Lopez Miguelez, MLL 215 Intermediate French I
L’année dernière, trois étudiants français ont vécu à Blagoevgrad, Bulgarie, pour faire un stage à l’Alliance Française. Ils sont Cynthia Fort de Dijon, Benoît Alixant-Futin du Jura et Nathanaël de San Bartholomé. Nous leur avons posé plusieurs questions sur leur expérience, et voici ce qu’ils nous ont raconté.
Tout d’abord, on leur a demandé quel était leur parcours. Cynthia est actuellement en deuxième année de licence de Musicologie à Dijon. Après avoir passé un baccalauréat littéraire, elle a commencé des études d'enseignement supérieur dans le domaine de l’information numérique, il y a un an et demie. Quand elle finira, elle voudrait travailler dans la production culturelle ou dans le domaine de l’art.
Par contre , Nathanael a 23 ans. Il a terminé ses études il y a quelques mois. Il a passéé un baccalauréat littéraire et une licence en Langue, Littérature et Civilisation espagnole. Puis, il a fait une année ERASMUS en Espagne et après, il s’est orienté vers un master en Études européennes, spécialisé en Stratégies culturelles. Ensuite, il a fait un premier stage professionnel en Espagne dans un Centre de langue et il a decidé de venir en Bulgarie pour son second stage.
Quant à Benoit, il a 22 ans. Il a commencé ses études à Lyon et, après une année d’étude en Angleterre, il a decidé d’aller sur Lille. Maintenant, il fait sa deuxième année de Master Relation Internationale et Coopérations Interculturelles en France à l’Université Lille 3 Charles de Gaulles dans le Nord.
Les stagiaires ont trouvé l'Alliance Française de Blagoevgrad sur Internet. Par exemple Cynthia dit qu’elle recherchait toutes les Alliances Françaises où l'on parle français et Madame Severova de l’Alliance Française de Blagoevgrad lui a répondu. Nathanaël dit qu'il a cherché des informations sur les sites internet et de la fondation de Alliance française.
La principale raison de ces stagiaires de venir en Bulgarie était le désir de la "connaître culturellement et socialement". Cynthia dit qu'elle a décidé de venir en Bulgarie parce qu'elle ne connaissait pas ce pays (plutôt que l’Angleterre ou l’Espagne qu’elle connaît déjà) et peu de gens connaissent la Bulgarie. Nathanaël informe qu’il a des origines bulgares et il considère la Bulgarie comme faisant partie de son Histoire. Mais aussi parce que la culture bulgare possède "une authenticité et une actualité" qu’il souhaitait découvrir. Benoit dit qu’il a choisi la Bulgarie en raison de sa riche histoire et sa culture. Aussi, c'était la première fois qu'il a visité l'Europe de l'Est (où il était très intéressé) et il a découvert "le point de vue d’une autre culture, une qui soit située dans cette espace géographique".
Après, ils nous ont raconté comment ils passaient leur temps libre. Par exemple, Cynthia raconte que pendant son temps libre, elle visitait souvent la ville et le pays : « J’ai visité Plovdiv, Sofia, Bansko, Rila et aussi Budapest en Hongrie et Thessalonique en Grèce. J’aurais aimé visité plus de villes en Bulgarie, comme Varna ou Burgas, mais le trajet en bus était un peu cher ».
Au contraire, Nathanael a voyagé beaucoup. Il a souvent été à Sofia, où il a visité des musées et des monuments. Il avoue qu’il aime beaucoup cette ville. Il a également visité le Monastère de Rila, Veliko Tarnovo et Stara Zagora.
Quant à Benoit, il a profité de son temps libre « pour discuter avec des amis bulgares et se promener afin de s’imprégner de l’atmosphère ambiante ».
Les trois stagiaires nous ont également parlé des différences culturelles entre la Bulgarie et la France. Cynthia a trouvé facile l’adaptation à un pays étranger. Elle dit qu’ « il suffit juste de comprendre comment les gens vivent, quelles sont leurs traditions ». Et Nathanaël nous a dit qu’ « à première vue, les différences ne sont pas flagrantes. Les différences ne sont pas de l'ordre du mode de vie » continue-t-il, « mais des valeurs ‘partagées’ et des traditions populaires. Il semble que l'argent et les biens qui en découlent soient une valeur personnelle forte en Bulgarie, ce qui n'est pas aussi évident en France. J'ai perçu un sentiment de fierté nationale très intense ».
Benoit a observé de nombreuses différences culturelles. Par exemple, il révèle qu’ « en Bulgarie, les émotions, le ressenti, la relation à l’autre ont un poids très important dans tous les aspects de la vie, professionnelle comme personnelle. D’ailleurs, les relations professionnelles débouchent fréquemment sur des relations amicales ». Il ajoute qu’ « en France, ces deux aspects de la vie sont souvent dissociés. Le monde du travail est davantage rationnel qu’émotionnel. Il existe un mur entre la vie professionnelle d’un individu et sa vie personnelle qui est par définition privée ».
Comme on a exposé dans l'article, nos trois interviewés ont trouvé cettte experience très positive et enrichissante. Ils ont eu l'oportunité de connaître d'autres cultures, et aussi de voyager dans les pays voisins. Au fait, ils ont même aussi réfuté quelques préjugés qu'ils avaient sur l'Europe de l'Est et la Bulgarie, comme Cynthia nous a avoué à la fin de son entretien.
Lire les entretiens complets avec Cynthia, Benoît et Nathanael.